La conduite accompagnée
Une capitalisation des expériences
  Le choix de la formation au permis de conduire par le biais d’une formation en conduite accompagnée, traditionnelle ou en conduite supervisée, est très personnel et important.

  Cependant, aujourd’hui il paraît plus difficile de se former au permis en seulement 20 heures soit environ 600 kms (30 kms en moyenne parcourus par heure de leçon). 
En effet, la circulation est devenue bien plus dense, le nombre d’usagers de la route est en constante augmentation et s’est diversifiée (trottinettes, overboards, skates, vélos électriques…).

  La formation AAC permet un apprentissage progressif et sous le conseil d’un accompagnateur aguerrit. Pendant cette période supplémentaire l’élève pourra conduire assez souvent pour être préparé à affronter toutes sortes de situations au volant. Il connaîtra la conduite sous toutes les conditions météorologiques, la conduite de nuit avec l’utilisation des différentes commandes, l’éblouissement de nuit, la fatigue et il pourra circuler en des lieux inconnus avec une densité différente de celle rencontrée lors des leçons de conduite.

  Grâce à l’expérience acquise pendant la conduite accompagnée, les jeunes conducteurs sont plus exercés sur la route, ce qui permet de réduire les risques d’accidents après l’obtention du permis. 

Un apprentissage plus agréable
  L’apprentissage avec la conduite accompagnée est souvent plus apaisant pour l’élève.

  La présence de l’accompagnateur, qui le plus souvent est un membre de la famille ou un ami, rassure l’élève et lui permet de parfaire son apprentissage plus sereinement. Le fait de conduire régulièrement pendant un an (voir plus) permet également à l’élève d’avoir plus de confiance en lui au volant et d’avoir davantage conscience des risques encourus sur les routes.

  Ainsi après l’obtention de son permis le conducteur sera généralement plus à l’aise quand il se retrouvera seul sur la route.

  Cette année de conduite permet bien entendu à l’élève de parfaire sa conduite. Mais elle peut également permettre à l’accompagnateur d’améliorer sa propre conduite. En effet, le jeune conducteur permet à l’accompagnateur de réactualiser ses connaissances et ses acquis.

  L’élève apportera son savoir sur l’aspect théorique de la conduite et l’accompagnateur son savoir sur l’aspect pratique ; c’est un échange mutuel. 

Une période probatoire plus courte
  Lors de l’obtention du permis, l’on dispose uniquement de 6 points afin de parvenir a 12 points il est nécessaire de ne pas commettre d’infraction menant à un retrait de point pendant toute la durée du permis probatoire. 

  En ayant suivi une formation classique ou alors conduite supervisée la période probatoire du permis est de 3 ans pendant lesquels l’on gagne 2 points par année passée sans commettre d’infraction, tandis qu’avec la conduite accompagnée, la période probatoire passe à 2 ans pendant lesquels l’on gagne 3 points par année passée sans commettre d’infraction. 

  Cette période probatoire plus courte n’est valable que pour l’apprentissage anticipé de la conduite. 

  Quoi qu’il en soit le choix de la formation doit être réfléchit en fonction de ses capacités, ses besoins et de ses possibilités. 

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